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Mbanza-Ngungu : plusieurs cultures maraîchères ravagées par les inondations à Nkolo

Les pluies qui se sont abattues en début du mois de janvier ont frappé plusieurs cultures maraîchères dans l’agglomération de Nkolo dans le territoire de Mbanza-Ngungu au Kongo Central.

Une situation due au débordement des rivières Mvuazi, Nkokozi, Kwilu-Ngongo, Bemba, Bundu et Sumbu. Manioc, maïs, arachides, aubergines, bananiers ainsi que légumes ont été emportés par les eaux de pluie, a indiqué Victor Nzuzi Mbembe, acteur de développement.

A l’en croire, cette situation a touché plus de 40 villages où 2 000 hectares et plus de 15 000 habitants affectés dans les trois groupements à savoir Nkolo dans le secteur de Boko, Makuta dans le secteur de Kwilu-Ngongo, Kolo Tava dans le secteur de Kivulu. A cela s’ajoute l’agglomération de Kolo-Kidezo.

La dévastation de ces produits agricoles par les eaux des pluies impacte déjà sur le vécu quotidien de population qui habite les vallées des rivières Nkokozi et Nvuazi dans les secteurs de Boko et Kwilu Ngongo en territoire de Mbanza Ngungu, situé à plus de 200 km à l’Est de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

« Il est difficile de récolter les bons résultats des produits champêtres pour cette année agricole. Une hausse de prix de plusieurs produits champêtres peut être observée en cette année dans cette contrée de la province du Kongo Central, à cause du manque des boutures et des semences suite à cette situation causée par ces inondations », a fait savoir Victor Nzuzi Mbembe.

Et d’ajouter :

« La situation est déplorable, toutes les cultures qui étaient sous eaux ont été détruites principalement le manioc, culture de base. Partout les paysannes récoltent précocement le manioc pour éviter les pourritures. Il y a des champs où il n’y a plus rien à récupérer. Pour les cultures maraîchères : tomates, aubergines, piment, etc. c’est vraiment la désolation », regrette-t-il.

Fort de ce qui précède, cet acteur de développement révèle avoir envoyé les images aux autorités territoriales qui malheureusement tardent à réagir pour mener des enquêtes et évaluations des dégâts.

Frédéric Nkedi

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